La fille de l'illusionniste d'Amita Parikh
- Johanna Zazoun
- 11 juin
- 2 min de lecture

1938. Lena Papadopoulos n’a jamais tout à fait trouvé sa place dans le cirque, même en tant que fille de l’extraordinaire illusionniste en tête d’affiche, Theo. Brillante et curieuse, Lena aspire à la magie du monde réel de la science et de la médecine, malgré les limites de son fauteuil roulant. Mais sa vie non conventionnelle va prendre une tournure passionnante lorsqu’elle sauve Alexandre, un orphelin juif avec ses propres secrets et un passé mystérieux. Alors que la Seconde Guerre mondiale s’intensifie autour d’eux, leur amitié se transforme en quelque chose de plus profond, tandis qu’Alexandre s’entraîne comme apprenti illusionniste. Mais lorsqu’il est arrêté avec Theo et sommé de se produire dans une ville « modèle » pour juifs mise en place par les nazis, la séparation avec Lena est inévitable et extrêmement brutale. Forcée de faire son propre chemin, Lena doit affronter ses doutes et oser croire en l’impossible : elle-même.
Je vais vous l'avouer franchement c'est la couverture qui m'a attiré au point de faire abstraction des critiques sur Babelio (MA référence). Ce livre était dans mon panier depuis un moment et je n'ai même pas pensé à regarder les avis c'est vous dire à quel point je trouve la couverture belle. Au début j'étais émerveillée de la magnificence des descriptions, le labyrinthe, le palais des glaces, les décors sont somptueux. On est dans une débauche de luxe à coup de paillettes et couleurs scintillantes. Les thèmes abordés sont intéressants, secret de famille, handicap, place des femmes.. l'écriture est agréable et fluide rendant la lecture aisée. Cependant dès que l'Histoire tape à la porte la bulle de l'illusion prend tellement d'ampleur qu'on en perd tout sens de la réalité. Certes, l'auteure a l'honnêteté de reconnaitre que c'est une oeuvre fictionnelle mais j'ai eu la désagréable impression qu'on passait à une sorte de Oui Oui pendant la Shoah. Un cirque de luxe traverse librement une Europe ravagée par la guerre (y compris l'Angleterre). Pas de problème de trésorerie du moins, pas avant un très long moment. Les nazis sont là mais abracadabra on passe les frontières les doigts dans le nez. On trouve un prisonnier de camp qui décide de sauter le repas du soir car il fait du caca boudin. Toute une suite d'incohérences gâchant le plaisir de la lecture. Il est indéniable que j'ai adoré la partie descriptive du cirque qui vend du rêve mais on repassera pour l'aspect réaliste. Du coup j'ai un avis très mitigé sur ce roman.
Et vous? Qu'en avez-vous pensé?
Bonne lecture!
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